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Pas de postes supprimés dans les facs en 2010 et 2011 (Fillon)

Le Premier ministre François Fillon s'est engagé à ce que {"aucune suppression d'emploi d'enseignant-chercheur"} ne soit {"effectuée en 2010 et 2011"}.
Article rédigé par franceinfo
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Alors que la contestation ne faiblit pas dans les universités, le gouvernement cherche l'apaisement avec les enseignants-chercheurs. A l'issue d'une réunion avec Valérie Pécresse et la Conférence des présidents d'universités, François Fillon a annoncé qu'aucun poste ne serait supprimé dans les universités pour les deux années à venir.

Le Premier ministre a en outre confirmé que le décret statutaire des enseignants-chercheurs serait "entièrement réécrit" sur la base des discussions conduites par la ministre de l'Enseignement supérieur avec les organisations concernées. En outre, la compensation financière faite aux universités pour les emplois supprimés en 2009 sera pérennisée dans les budgets des années suivantes.

Le Premier ministre a aussi demandé au ministre de l'Education Xavier Darcos et à sa collègue Valérie Pécresse "d'étudier la mise à disposition de professeurs agrégés" des collèges et lycées, "notamment afin de soutenir la mise en oeuvre du plan licence" dans les universités. François Fillon a également "demandé la mise en place d'une commission de suivi permanent de la réforme de la formation des enseignants, comprenant, notamment, des représentants des universités".

Pour Valérie Pécresse, "cette décision est de nature à rassurer tous les enseignants-chercheurs à un moment où on est en train de changer leur statut", car la modernisation de ce statut "ne sera pas là pour compenser de futures suppressions de postes".

Mais les syndicats de l'enseignement supérieur et la Coordination nationale des universités, qui appellent à deux nouvelles journées de contestation demain et le 5 mars prochain, disent ne pas vouloir se contenter d'aménagements techniques.

Si le Premier ministre répond partiellement ce soir à l'une de leurs revendications (l'arrêt des suppressions de postes dans le supérieur), les contestataires réclament toujours le retrait de la réforme de leur statut et de celle de la formation des enseignants.

Anne Jocteur Monrozier, avec agences

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