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Les lycéens défilent dans le bureau de Xavier Darcos

Forts de la montée en puissance de leur mouvement, les syndicats lycéens rencontrent Xavier Darcos aujourd'hui. La Fidl s'est entrenue avec lui ce matin pendant deux heures, avant l'UNL cet après-midi. Déception pour le premier syndicat ressorti du ministère.
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Vu le désaccord de départ, la déception était attendue. Les syndicats étudiants espéraient aborder la question des suppressions de postes, tandis que le ministre ne veut se cantonner qu'à la réforme des lycées. Dialogue de sourds donc qu'a ouvert le principal syndicat lycéen ce matin, la Fidl.

Cet après-midi, c'est au tour du second syndicat lycéen, l'UNL de rencontrer Xavier Darcos, avec le même résultat attendu. Mais le syndicat y croit tout de même.

Xavier Darcos a décider de tenir. Il estime que les lycéens “ont raison de s'inquiéter de leur avenir mais c'est un mensonge de leur faire
croire que la question du lycée est une question quantitative”, a-t-il déclaré. “Il faut réformer le lycée. Ce n'est pas parce que l'on sera 100 de plus ou 100 de moins que les choses changeront”.

Le ministre fait le pari que le mobilisation ne prendra pas. Selon les chiffres officiels, entre 8 et 24% d'enseignants, majoritairement dans les collèges et lycées, étaient en grève dans la région parisienne où une centaine d'établissements étaient touchés dont une quarantaine bloqués. “le nombre de manifestants évolue dans des proportions raisonnables
et reste très concentré sur l'Ile-de-France”, compte Xavier Darcos dans le Parisien/Aujourd'hui en France. “Derrière l'écran parisien, moins de 2% des lycées du payssont bloqués”.

Hier, 60.000 à 80.000 personnes sont descendues manifester dans les rues. Elles protestent contre les 11.500 suppressions de postes prévues à la rentrée, dont plus de 8.000 postes d'enseignants.

Grégoire Lecalot, avec agences

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