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Les droits d'inscription à l'université n'augmenteront finalement pas à la rentrée

Le gouvernement a annoncé qu'il dérogerait au décret prévoyant l'indexation sur l'inflation des droits d'inscription à l'université.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le campus de l'Université de Bourgogne, à Dijon (Côte-d'Or), le 27 avril 2020. (MAXPPP)

Bonne nouvelle pour les étudiants. Frédérique Vidal, la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, a annoncé mardi 19 mai à l'Assemblée nationale que le gouvernement allait "déroger" au décret qui prévoit l'indexation sur l'inflation des droits d'inscription à l'université à la rentrée prochaine.

"Le décret prévoit que les droits d'inscription soient indexés sur l'inflation mais pour la rentrée prochaine, nous allons déroger à cette règle et veiller à ce qu'il n'y ait pas d'augmentation des droits d'inscription pour les étudiants", a assuré Frédérique Vidal lors d'une audition devant la commission des affaires culturelles et de l'éducation à l'Assemblée nationale.

L'Unef réclamait la suppression de cette hausse

Cette indexation "aurait correspondu à une augmentation d'environ 1,2% des droits d'inscription", selon le député Bruno Studer, président de la commission. "La majorité a pleinement conscience que la crise sanitaire renforce la précarité du public étudiant, qui dénombre déjà 20% de jeunes vivant sous le seuil de pauvreté", a souligné l'élu du Bas-Rhin dans un communiqué.

Cette nouvelle augmentation des dépenses obligatoires des étudiants, tandis que ni les APL, ni les bourses, ne sont indexées sur l'inflation, aurait contribué à précariser davantage ces étudiants.

Bruno Studer

dans un communiqué

Lundi, le syndicat étudiant Unef avait dénoncé dans un communiqué cette augmentation, demandant sa suppression. "En pleine crise sanitaire et sociale, le gouvernement a décidé d'augmenter les frais d'inscription pour l'ensemble des formations publiques du supérieur, appliquant ainsi son arrêté du 19 avril 2019. Cette hausse, en total décalage avec la situation actuelle du pays, renforce la sélection à l'entrée de nos établissements", avait-il écrit.

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