Le soutien scolaire se met en place
L'ensemble des collèges ZEP doit proposer à ses élèves volontaires, à partir de jeudi, des activités après la classe, soutien scolaire, éducation artistique ou sport, une promesse présidentielle consensuelle en son principe mais dont la mise en oeuvre est contestée.
Aujourd’hui, Xavier Darcos se rendra dans un collège de Maison-Alfort, dans le Val-de-Marne et s'exprimera sur la mise en oeuvre du dispositif d’accompagnement scolaire. "D'une durée indicative de deux heures, cet accompagnement sera organisé tout au long de l'année en fin de journée après la classe, quatre jours par semaine", prévoit la circulaire du ministère de l'Education du 13 juillet 2007, instaurant ce dispositif pour les élèves que le candidat Sarkozy appelait les "orphelins de 16H00".
Trois mois et demi après la publication de la circulaire, les 1.119 collèges ZEP de France doivent être opérationnels dès la rentrée des vacances de la Toussaint, ce matin.
Ils disposent pour cela d'une part d'une enveloppe de 140 millions d'euros destinés à payer les heures supplémentaires des enseignants volontaires pour assurer le soutien scolaire.
Le dispositif ne fera qu’encadrer des fonctionnements qui existent déjà. Acteurs de terrain et ministère ne s'en cachent pas: dans la plupart des établissements situés en ZEP, moult expériences et dispositifs ont déjà été testés, lancés, abandonnés ou pérennisés.
Ce dispositif en particulier pose déjà le problème des cars de ramassage scolaire qui ne passent plus après une certaine heure du début de soirée. Des établissements de zone rurale ont donc prévu d’avancer la sortie des classes pour assurer le soutien. On pourrait regretter aussi le principe du volontariat de la part des élèves. Car il ne faudra pas oublier de "faire en sorte que les élèves qui en ont le plus besoin y aillent. Un problème récurrent et bien connu" selon les professeurs.
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