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Le Sidaction pour les malades, la recherche et la prévention

La vingtième édition du Sidaction est lancée ce vendredi. Des dons sont collectés jusqu'à dimanche, en faveur des malades du sida et de la recherche. La prévention reste aussi un volet important : une étude montre que près d'un étudiant sur trois n'utilise pas de préservatif.
Article rédigé par Bruno Rougier
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Maxppp)

Les dons provenant du Sidaction seront
répartis entre les soins, l'accompagnement des patients, la prévention et la
recherche. Le sida concerne 150.000 malades en France, 35 millions dans le
monde. 4,5 millions d'euros avaient été recueillis en 2013.

Les
dons et les actions : du concret 

Un don de 25 euros permettra de prendre en charge pendant un
mois un enfant orphelin souffrant du sida. La somme couvre son alimentation, sa scolarité et son
suivi médical.
 Avec 50 euros, une opération de prévention peut être
organisée auprès de 100 jeunes. 80 euros permettent le financement d'une journée de travail
d'un jeune chercheur. Et 200 euros assurent le traitement mensuel d'un adulte en Afrique subsaharienne : elle abrite 25 millions de personnes contaminées, plus
des deux tiers des cas de sida dans le monde.

Les constats inquiétants auprès des jeunes

Selon une enquête récente publiée à l'occasion du Sidaction, près d'un tiers des étudiants ne se protège pas, lors des rapports sexuels. Cette étude Harris pour la
Smerep, une mutuelle étudiante, montre que seulement 41% des jeunes utilisent
systématiquement un préservatif.

D'autres statistiques confirment la nécessité
de la prévention : les découvertes de séropositivité ne faiblissent pas en
France. La baisse a été importante entre 2004 et 2008. A présent, la découverte
de nouveaux cas se stabilise autour de 6.400 par an. Selon l'Institut national
de veille sanitaire (InVS), l'augmentation est très forte chez les homosexuels. 

Le Sidaction : vous pouvez faire un don par
téléphone au 110 ou sur le site internet sidaction.org

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