Le service minimum à l'école continue à faire des vagues
"Tout enfant scolarisé dans une école maternelle ou élémentaire
publique est accueilli pendant le temps scolaire obligatoire pour y
suivre les enseignements prévus par les programmes. Lorsque ces
enseignements ne peuvent pas être dispensés, il bénéficie d'un
service d'accueil" : c'est le texte intégral de l'article 2 du projet de loi.
Les syndicats enseignants et les associations de parents d'élèves font remarquer que nulle part dans la rédaction de cet article il n'est fait mention d'une éventuelle grève : ce qui signifie, selon eux, que les enfants seront gardés à l'école par des personnels municipaux à chaque fois qu'un enseignant sera absent, et non plus seulement lorsqu'il est gréviste.
_ Pour les détracteurs du projet de Xavier Darcos, le gouvernement organise donc le non-remplacement des enseignants absents : "ce projet va bien au-delà de l'apparent 'bon sens' offrant aux
familles une solution de garde en cas de grève des enseignants",
estime le Syndicat des enseignants-UNSA dans un communiqué. "L'Education nationale n'aurait donc plus qu'à accueillir" les
élèves "et non à affecter un enseignant remplaçant".
Pour la principale association de parents d'élèves, la FCPE, cela risque de rendre la situation dans le primaire "pire que dans les collèges et les lycées".
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