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Le service minimum à l'école continue à faire des vagues

Le Sénat examine à partir d'aujourd'hui le projet de loi du gouvernement qui prévoit un "service minimum d'accueil" dans les écoles. Un texte très critiqué par les enseignants et les parents d'élèves, et notamment son article 2.
Article rédigé par franceinfo
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  (Radio France ©RF/Catherine Grain)

"Tout enfant scolarisé dans une école maternelle ou élémentaire
publique est accueilli pendant le temps scolaire obligatoire pour y
suivre les enseignements prévus par les programmes. Lorsque ces
enseignements ne peuvent pas être dispensés, il bénéficie d'un
service d'accueil" : c'est le texte intégral de l'article 2 du projet de loi.

Les syndicats enseignants et les associations de parents d'élèves font remarquer que nulle part dans la rédaction de cet article il n'est fait mention d'une éventuelle grève : ce qui signifie, selon eux, que les enfants seront gardés à l'école par des personnels municipaux à chaque fois qu'un enseignant sera absent, et non plus seulement lorsqu'il est gréviste.

_ Pour les détracteurs du projet de Xavier Darcos, le gouvernement organise donc le non-remplacement des enseignants absents : "ce projet va bien au-delà de l'apparent 'bon sens' offrant aux
familles une solution de garde en cas de grève des enseignants",
estime le Syndicat des enseignants-UNSA dans un communiqué. "L'Education nationale n'aurait donc plus qu'à accueillir" les
élèves "et non à affecter un enseignant remplaçant".

Pour la principale association de parents d'élèves, la FCPE, cela risque de rendre la situation dans le primaire "pire que dans les collèges et les lycées".

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