Il faut "sans doute amĂ©nager et non supprimer le grand oral", estime le syndicat des personnels de direction de l'Ăducation nationale
Florence Delannoy, secrĂ©taire gĂ©nĂ©rale adjointe du syndicat des personnels de direction de l'Ăducation nationale, propose d'abaisser le coefficient de cette Ă©preuve dans l'examen.
Il faut "sans doute amĂ©nager, et non pas forcĂ©ment supprimer le grand oral", a dĂ©clarĂ© mardi 4 mai sur franceinfo Florence Delannoy, secrĂ©taire gĂ©nĂ©rale adjointe du syndicat des personnels de direction de l'Ăducation nationale, proviseure du LycĂ©e international Montebello Ă Lille. Elle propose par exemple d'abaisser le coefficient de cette Ă©preuve dans l'examen "pour rassurer les Ă©lĂšves."
Florence Delannoy estime que cette Ă©preuve est importante pour "des Ă©lĂšves qui, en premiĂšre, n'ont dĂ©jĂ pas pu s'entraĂźner Ă l'oral du bac français. C'est leur derniĂšre occasion dans le secondaire de se confronter Ă une Ă©preuve d'examen en tant que tel et Ă une Ă©preuve d'entretien, ce sont des compĂ©tences dont ils ont vraiment besoin par la suite, ça peut ĂȘtre intĂ©ressant de la maintenir."
La proviseure lilloise assure que les enjeux de cette Ă©preuve pour l'obtention du bac "sont trĂšs limitĂ©s puisque c'est Ă peine 10% du bac. Beaucoup d'Ă©lĂšves sont dĂ©jĂ bacheliers maintenant, 80% du bac est dĂ©jĂ dans la poche des Ă©lĂšves". Elle invite les Ă©lĂšves Ă aller faire le calcul sur le site du ministĂšre de l'Ăducation nationale.
Florence Delannoy explique que les élÚves de terminale sont en train de préparer cette épreuve finale. "Depuis que les spécialités ont été passées en contrÎle continu, les professeurs ont plus de temps libre justement pour préparer ce grand oral", dit-elle, estimant que ses élÚves ont travaillé dur depuis le début de l'année.
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