Ils ont moins de 25 ans et un jour ils sont partis de chez eux à force d'entendre ce genre de phrases. "Gay c'est comme une maladie, c'est une sorte de virus, il faut l'exterminer", raconte Yusuf, un témoin. Insultes, rejet... SOS homophobie a reçu plus de 1 600 témoignages l'année dernière, une augmentation de 5% en un an. Des actes qui touchent davantage les jeunes hommes.Homophobie du quotidienLe rapport de l'association pointe une homophobie du quotidien, surtout dans le contexte du voisinage ou du milieu scolaire. "Les études ont démontré, qu'en milieu scolaire, "pédé" est l'insulte la plus répandue", rapporte Johann Pascot, délégué territorial SOS homophobie Languedoc-Roussillon. Les agressions physiques ont augmenté de 15% en 2017 : 139 cas, c'est une agression tous les trois jours. Des chiffres qui s'expliquent, selon l'association, par une montée de la parole homophobe favorisant le passage à l'acte.