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Harcèlement scolaire : "La parole se libère", assure Murielle Cortot-Magal, directrice générale de l'association EPE-IDF

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À l'occasion de la Journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire, jeudi 9 novembre, Murielle Cortot-Magal, directrice générale de l'association École des parents et des éducateurs d'Île-de-France (EPE-IDF), qui s'occupe de la plateforme d'écoute du 30 20, était l'invitée du 19/20 info.
Harcèlement scolaire : "La parole se libère", assure Murielle Cortot-Magal, directrice générale de l'association EPE-IDF À l'occasion de la Journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire, jeudi 9 novembre, Murielle Cortot-Magal, directrice générale de l'association École des parents et des éducateurs d'Île-de-France (EPE-IDF), qui s'occupe de la plateforme d'écoute du 30 20, était l'invitée du 19/20 info. (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - S.Chironi
France Télévisions
À l'occasion de la Journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire, jeudi 9 novembre, Murielle Cortot-Magal, directrice générale de l'association École des parents et des éducateurs d'Île-de-France (EPE-IDF), qui s'occupe de la plateforme d'écoute du "30 20", était l'invitée du 19/20 info.

L'association École des parents et des éducateurs d'Île-de-France (EPE-IDF) s'occupe de la plateforme d'écoute du "30 20", destinée aux parents et victimes de harcèlement scolaire. "On a des pics d'appels qui ne font que s'accentuer depuis des mois et des mois, et la parole se libère", a affirmé Murielle Cortot-Magal, directrice générale de l'association, jeudi 9 novembre dans le 19/20 info, à l'occasion de la Journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire. "On a à peu près entre 300 et 400 appels par jour", a-t-elle précisé, ajoutant que ce sont surtout les parents qui appellent.

Parmi les appels, également des harceleurs

"Nous avons de plus en plus d'appels, soit de papas avec leur fils, ou de fils eux-mêmes - pour l'instant, ce sont des garçons, mais c'est peut-être un pur hasard - harceleurs ou potentiellement harceleurs, qui viennent de se rendre compte de leurs erreurs", a également indiqué Murielle Cortot-Magal.Un questionnaire d'auto-évaluation au sujet du harcèlement scolaire a commencé à être distribué, jeudi, aux élèves du CE2 à la Terminale. "Toute tentative est bonne", a estimé la directrice de l'association. "Il y a peut-être encore des jeunes qui n'osent pas parler. Là, ils seront seuls face à ce questionnaire, c'est anonyme", a-t-elle ajouté.

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