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François Hollande attendu par les maires sur la question des rythmes scolaires

Le président de la République s'exprime mardi à 16h30 au salon des maires de France à Paris. Un discours très attendu en période d'austérité et de tensions entre l'Etat et les collectivités. Les maires attendent des précisions et des engagements de la part du chef de l'Etat sur la réforme des rythmes scolaires.
Article rédigé par Caroline Caldier
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Maxppp)

D'après
l'Elysée et le ministère de l'Education, la réforme sera bien appliquée à la
rentrée 2013
. Cela suppose que les élèves de primaire aient classe le mercredi
matin. Le soir, ils seront accueillis dans les écoles par les communes pour des
activités périscolaires. Mais pour le moment, les contours de la réforme sont
flous
. Les maires attendent donc ce discours de François Hollande avec
impatience.

La semaine dernière une délégation
des maires a réclamé* " la stabilisation " des
aides de l'Etat et l'a interpellé sur
" les difficultés de mise en œuvre "*
de cette réforme. En effet l'an prochain, les dotations de l'Etat aux
collectivités connaîtront une petite baisse en termes réels, appelée à
s'amplifier en 2014-2015 (de 1,5 à 2,250
milliards en moins, selon le mode de calcul).

Les maires réclament le
soutien financier de l'Etat et plaident pour plus de souplesse

Comment accueillir les élèves dans
de bonnes conditions ? Telle est la question que se posent les édiles. " Il
doit y avoir une prise en compte des contraintes auxquelles les communes sont
confrontées
" , souligne l'UMP Jacques Pélissard.* " Nous demandons un
partage des coûts entre l'Etat et les collectivités, en particulier pour celles
qui ont peu de ressources, au niveau des ressources humaines nous demandons à
ce que les normes d'encadrement soient revues avec plus de souplesse "* ,
ajoute le
président de l'association des maires de France.

Une crainte partagée par les
syndicats d'enseignants. Dans un courrier au Premier
ministre Jean-Marc Ayrault, Sébastien Sihr du SNUipp-FSU, principal syndicat du
primaire, met en garde contre une réforme " précipitée et peu
financée
" , lui demandant de s'engager " fermement " pour que les
communes aient
" les moyens nécessaires " . La réforme " ne peut pas être réussie dans les communes qui en auront les moyens et en échec pour les autres " , s'inquiète le responsable syndical.

 

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