Face aux enseignants-chercheurs, Valérie Pécresse hausse le ton
Cette fois, le bras-de-fer est bel et bien engagé. Face à face, les enseignants-chercheurs et leur ministre de tutelle, Valérie Pécresse. L'enjeu : le décret signé par la ministre, sur le statut des enseignants d'universités.
La ministre de l'Enseignement supérieur n'en démord pas : elle ne retirera pas son texte. Elle l'a redit aujourd'hui : retirer le décret “serait un recul considérable pour tous les chercheurs”.
_ Et, histoire d'enfoncer le clou, elle poursuit : “Si ce décret était modifié, ce serait extrêmement dommage pour l'université française et pour l'ensemble des chercheurs”.
Tout ce qu'elle propose, c'est un peu plus de transparence dans l'application du décret. Comme celui-ci laisse aux présidents d'université toute latitude pour recruter son équipe, à eux de “rassurer”, dit-elle. Et de construire ensemble une charte destinée à la bonne application du décret.
La situation semble donc au point mort. La ministre ne bouge pas, les enseignants ont voté hier soir la grève illimitée (voir article). Chacun se regarde donc en chien de faïence.
_ Et attend le verdict de la rue : jeudi s'annonce en effet comme une journée de manifestations, un peu partout en France.
Guillaume Gaven, avec agences
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