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ERS : encore plus de sport pour les élèves "perturbateurs"

Pour le ministre de l'Éducation Luc Chatel, pas question de revenir sur la création de ces ERS, Établissements de réinsertion scolaire, après les incidents de ceux de Craon et de Portbail, des "difficultés de démarrage", concède-t-il. En revanche, le ministre se dit prêt à quelques adaptations de son dispositif pour accueillir ces adolescents fâchés avec l'institution scolaire.
Article rédigé par franceinfo
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Propositions de Luc Chatel, pour éviter que ne se reproduisent les incidents de l'Établissement de réinsertion scolaire de Craon, en Mayenne, ou de Portbail, dans la Manche :

  • Un programme sportif adapté, pour "apprendre l'importance de la règle" à ces jeunes adolescents exclus à maintes reprises de leurs établissements
  • La multiplication des Travaux d'intérêt général, pour "qu'ils comprennent mieux la sanction".
  • Le renforcement des partenariats, avec de jeunes retraités de la police nationale ou de la gendarmerie ou avec les équipes mobiles de sécurité, pour mieux "encadrer ces jeunes".

    Le ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative, recevait ce matin les directeurs des onze ERS, après des heurts à Craon et Portbail. Dans le cas mayennais, des pensionnaires de l'ERS (ouvert la veille) avaient molesté des collégiens le 9 novembre, alors que les uns et les autres n'étaient pas censés se croiser. Cinq des 14 jeunes de Seine-Saint-Denis avaient alors été renvoyés chez eux. Et parents et enseignants avaient obtenu l'engagement que l'effectif de l'ERS ne dépasserait plus les neuf élèves restants.
    _ À Portbail, huit élèves ont été renvoyés dans leur département d'origine, après quelques dégradations et altercations.

    La semaine dernière, la FSU, première fédération syndicale d'enseignants, qui déplore l'"effet cocotte-minute" de ce dispositif , où l'on rassemble des élèves décrocheurs loin de chez eux, avait demandé leur suspension pure et simple.

    Cécile Quéguiner avec agences

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