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De la maternelle à l’Université : tous mécontents

Tous les personnels de l’éducation sont appelés à manifester aujourd’hui contre les réformes de l'enseignement, à l'appel de la FSU, de syndicats de l'enseignement supérieur et de la recherche et de la coordination nationale des universités.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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  (Radio France © N. Charbonnier/ RF)

Tous les syndicats de la FSU, majoritaire à l'Education et à l'Université, le SGEN-CFDT, la CGT, Solidaires, la Coordination nationale des universités, la Coordination nationale étudiante ou encore l'UNEF appellent à participer à cette nouvelle journée de mobilisation.

Selon le Syndicat national de l'Enseignement supérieur (SNESUP-FSU), une trentaine de défilés et rassemblements sont prévus, notamment à Bordeaux, Brest, Clermont-Ferrand, Le Havre, Lille, Lyon, Marseille, Nantes, Rennes, Strasbourg ou encore Toulouse et Paris. Dans la capitale, le cortège partira à 14h30 de la place de la République en direction de celle de la Nation, avec la présence de délégations venues d'Amiens.

Hier déjà, des actions tous azimuts ont eu lieu.La coordination nationale des universités avait lancé cette journée "d'actions diverses", qui s'est traduite par des rassemblements devant les rectorats ou des distributions de tracts. A Paris en début d'après-midi, environ 200 personnes - enseignants, étudiants - selon le collectif Sauvons l'université, 150 selon la police, se sont rassemblées, à l'appel de Sud Education entre autres, devant le rectorat, près de la Sorbonne.

A l’université le mouvement est entré dans sa sixième semaine de conflit. La fermeture de l’université du Mirail à Toulouse montre une certaine radicalisation de la contestation. A Paris depuis une semaine, des actions de blocage et des tentatives d'occupation de la Sorbonne ont lieu quasiment tous les jours. Vendredi dernier, la ministre de l'Enseignement supérieur Valérie Pécresse et quatre syndicats des universités (SGEN-CFDT, Autonome-Sup, UNSA et FO) ont trouvé un compromis sur la rédaction d'un nouveau décret concernant le statut des enseignants-chercheurs. Mais les syndicats ont immédiatement prévenu que la contestation allait se poursuivre tant que la réforme de la formation des maîtres, dossier sur lequel le ministre de l'Education Xavier Darcos a la main, ne serait pas reportée. Les syndicats estiment également que les contentieux concernant les suppressions de postes ou encore le secteur de la Recherche ne sont toujours pas réglés.

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