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Agressions sexuelles dans une école de Créteil : enquête sur la réaction du rectorat

Le ministre de l'Education nationale a reçu ce matin les parents d'élèves d'une maternelle où un enseignant est suspecté d'avoir agressé sexuellement deux enfants. Luc Chatel a annoncé l'ouverture d'une enquête administrative pour vérifier si la réaction du rectorat a été "appropriée".
Article rédigé par Alexandre Chassignon
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Franceinfo (Franceinfo)

"Ni l'inspecteur
d'académie, ni la psychologue de l'école n'ont daigné prendre contact avec moi
ou répondre à mes appels
", accuse Dominique, l'un des parents d'élèves de
la maternelle Chateaubriand de Créteil.

Un enseignant de 48 ans
est soupçonné de s'être livré à des attouchements sexuels sur au moins deux de
ses très jeunes élèves. Il a été interpellé le 19 mars, mis en examen et libéré
sous contrôle judiciaire. L'Education nationale l'a immédiatement suspendu et
remplacé.

Les parents dénoncent un manque de compassion

Mais les parents voient
un "silence coupable ", une certaine "inertie " et un manque
de "compassion " dans l'attitude de l'administration. Ils affirment avoir
trouvé porte close dans l'encadrement de l'école et du rectorat quand ils ont
voulu tirer la sonnette d'alarme, au moment de leur dépôt de plainte.

Le recteur de Créteil a nié
tout "dysfonctionnement ", mais il y aura bien une enquête
administrative. Luc Chatel, le ministre de l'Education nationale, l'a annoncé
ce matin en recevant les parents. Certains parents envisagent par ailleurs de porter
plainte contre le rectorat pour non-assistance à personne en danger.

"Mieux vaut tard que jamais" - le recteur d'Académie

L'administration a réagi
depuis la médiatisation de l'affaire, avec l'ouverture hier d'une cellule de
crise dans l'école et une entrevue entre le recteur et des parents d'élèves. "Cette
écoute, s'ils estiment ne pas l'avoir eue, je le regrette et ils l'auront
aujourd'hui,
a alors concédé le recteur d'Académie de Créteil, William
Marois. Mieux vaut tard que jamais ".


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