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Absentéisme scolaire : 160 cas de suspension des allocations familiales

Sur 32.000 familles alertées parce que leur enfant était absentéiste, les allocations familiales ont été suspendues pour 160 d'entre elles. Il s'agit du premier bilan de la loi Ciotti, dressé par le ministre de l'Education Luc Chatel.
Article rédigé par Gilles Halais
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Philippe Wojazer Reuters)

Depuis l'entrée en vigueur du décret de la loi Ciotti, le 24 janvier dernier, quelque 32.000 signalement d'absentéisme ont été envoyés aux familles. Et les parents ont été convoqués dans la foulée par les inspections académiques ou la direction de l'établissement scolaire.
Ce premier entretien a permis de résoudre la moitié des cas.
Un second entretien a été nécessaire pour les autres, à l'issue duquel "160 (familles) seulement ont fait l'objet d'une suspension" des allocations familiales, révèle aujourd'hui Luc Chatel.

La Caisse nationale d'allocations familiales ajoute que ces 160 cas sont répartis sur 27 départements, sans citer lesquels.

"La menace d'une suspension des allocations, ça marche"

"Cela veut dire qu'on a résolu 99,5 % des cas uniquement en convoquant les parents", explique le ministre de l'Education dans un entretien à i-Télé. "Cela veut dire que la menace d'une suspension des allocations familiales, qui a été très décriée, ça marche. Cela responsabilise les parents, ils se rendent compte qu'ils doivent s'impliquer dans la scolarité de leur enfant, et leur enfant revient à l'école et c'était ça l'objectif", ajoute Luc Chatel.

En cas d'absentéisme scolaire - au moins quatre demi-journées sur un mois, l'inspecteur d'académie peut demander à la Caisse d'allocations familialles de suspendre le versement des prestations dues au titre de l'enfant concerné.

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