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7% de baisse sur l'ardoise de la rentrée des classes

Bientôt la rentrée scolaire et avec elle son lot de fournitures. Cartables, cahiers, trousses, stylos... la liste est souvent longue et l'addition généralement salée. Mais, bonne nouvelle pour les parents, l'ardoise devrait être moins lourde cette année. C'est en tous cas ce que révèle une enquête de l'association Familles de France qui parle d'une baisse de 7% de la facture.
Article rédigé par franceinfo
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C'est "la première fois depuis 24 ans", se réjouit le président de l'association Familles de France, Henri Joyeux. D'après son enquête annuelle sur le coût de la rentrée scolaire, l'association note cette année une baisse de 7,67% des frais occasionnés par l'entrée d'un enfant au collège. L'ardoise se chiffrerait donc à 190,82 euros en moyenne, contre 206,68 en 2007. Une bonne nouvelle pour les familles par rapport à la rentrée dernière où les prix avaient au contraire augmenté de 2,06% par rapport à 2006.

A l'origine de cet allègement substantiel de la facture, un accord conclu le 10 juillet dernier entre l'Etat et la grande distribution visant à modérer les prix d'une quarantaine de fournitures scolaires essentielles, sur la base d'une liste (dite liste Darcos) élaborée par le ministère de l'Education nationale en partenariat avec des représentants des familles et des parents d'élèves.

Une baisse de plus de 30% dans les magasins spécialisés

Si en grandes surfaces le coût moyen est resté stable par rapport à 2007, soit en moyenne -0,23 % dans les supermarchés et +0,98% dans les hypermarchés, c'est dans les magasins spécialisés que la baisse a été la plus forte. Selon Familles de France, face à l'élaboration de cette liste par la grande distribution, "les magasins spécialisés ont réagi" en baissant leur prix pour pouvoir "rivaliser". Conséquence : une baisse de 30,27% du coût moyen d'équipement d'un collégien observée dans les papeteries et enseignes de sports.

Cette baisse de l'addition s'explique aussi par un changement de comportement des consommateurs qui se montrent plus "raisonnables". Les parents "ne vont plus avec les enfants faire leurs courses, les choix se font dans le cadre des produits durables", souligne Henri Joyeux. Des familles qui jouent donc l'économie, alors que la question du pouvoir d'achat demeure centrale et que plane la menace d'une récession.

Cécile Mimaut, avec agences

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