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10.000 à 23.000 manifestants contre la réforme de l'université

Il semble que la mobilisation universitaire marque le pas avec des cortèges particulièrement minces en province. Cette huitième journée de mobilisation est la plus faible depuis le début du mouvement qui a démarré il y a plus de deux mois.
Article rédigé par franceinfo
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  (Radio France © Nathanaël Charbonnier/ RF)

Les plus grosses mobilisations ont eu lieu à Strasbourg avec entre 600 et 2.500 manifestants mais aussi Toulouse, ou Lille. A Rennes, bastion du mouvement contre les réformes, complètement bloqué pendant 5 semaines, il a été décidé de recourir au blocage partiel deux jours par semaine (mardi et jeudi).
A Paris, le cortège a rassemblé entre 5.000 et 15.000 personnes. Il était composé d'enseignants-chercheurs, de chercheurs, d'étudiants ou encore de personnels des IUFM (instituts de formation des maîtres). En tête, deux banderoles proclamaient "non à la casse des universités et de la recherche" et "Contre la généralisation du bac pro (en) trois ans". Sur d'autres étendards, on pouvait lire "IUFM en colère" ou encore "l'université n'est pas une marchandise".
Deux présidents d'université, Georges Molinié (Paris-IV) et Pascal Binczak (Paris VIII), ainsi que l'ancien président de Paris-I Michel Kaplan défilaient derrière une pancarte "présidents pas contents".

En tête du cortège une intersyndicale des lycées professionnels, demandait la "suspension de la réforme du bac professionnel en trois ans, comme pour celle du lycée général, et le maintien des BEP pour que les élèves les plus en difficultés puissent faire un cursus en 4 ans" au lieu de 3, a déclaré Alain Vrignaud, secrétaire national CGT Educ'action.

Il s'agit de la huitième grande journée de manifestations depuis le début du mouvement le 2 février. C'est aussi la plus faible mobilisation. Les protestataires cherchent de nouveaux modes d'action.

Anne-Laure Barral avec agences

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