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Boîtes de nuit à Nantes : plusieurs femmes victimes de piqûres de seringue ont porté plainte

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Boîtes de nuit à Nantes : plusieurs femmes victimes de piqûres de seringue ont porté plainte
Article rédigé par France 2 - C.Wormser, G.Sabin, P.Lacotte
France Télévisions

Après la drogue du violeur, le tristement célèbre GHB, un nouveau fléau prend de l'ampleur dans les discothèques. Plusieurs femmes prises de malaise ont porté plainte à Nantes (Loire-Atlantique) après avoir été victimes de piqûres de seringue. Une enquête a été ouverte pour administration de substances nuisibles à la santé.

Jeudi 24 février, la réouverture de la plus grande boîte de nuit de Nantes (Loire-Atlantique) a viré au cauchemar. Vers deux heures du matin, dix jeunes femmes se manifestent auprès de l’établissement. Elles évoquent une piqûre dans le bras ou la cuisse, des maux de tête ou encore des vomissements. Les symptômes rappellent ceux de l’intoxication au GHB, une drogue inodore versée dans le verre ou bien directement injectée aux victimes. Petite aiguille, simple punaise ? Pour connaître la vérité, l’établissement a mis les moyens : caméras de surveillance, renforcement du système de sécurité et contrôle à la sortie pour les clients.

Une enquête est ouverte

Des analyses toxicologiques sont en cours pour savoir si ces jeunes femmes ont été droguées. Trois d’entre elles ont déposé plainte pour administration de produits nuisibles. Une enquête a été ouverte par le Parquet de Nantes. Le phénomène est inquiétant pour les autorités françaises qui redoutent un scénario à l’anglaise où 56 cas d’intoxications au GHB par injection ont déjà été confirmés. 

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