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Des cadres séquestrés dans l'Ain contre un plan social

Le directeur de Scapa Europe, celui de Scapa France, la directrice des ressources humaines et le directeur financier ont passé la nuit dans les locaux de l'entreprise. La soixantaine de salariés employés à Bellegarde-sur-Valserine, dans l'Ain, réclame de meilleures indemnités - le site va fermer prochainement.
Article rédigé par franceinfo
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C'est devenu, en peu de temps, le mode de protestation ultime : retenir, séquestrer, c'est selon, les cadres de son entreprise pour les forcer à négocier un peu mieux...

La situation vient de se reproduire dans l'Ain, à Bellegarde-sur-Valserine. Le site de l'usine Scapa, qui fabrique des adhésifs, notamment pour l'industrie automobile, va bientôt fermer. L'annonce a été faite aux salariés début février ; depuis, les manifestations se succèdent.

Si l'avenir de l'usine semble réglé, les employés continuent à se battre pour obtenir des indemnités de départ décentes.
_ Depuis hier, la soixantaine de salariés s'est mise en grève.

Hier, les représentants de la direction sont venus à Bellegarde. Ils n'en sont plus repartis. Trois sont Britanniques : le directeur des opérations européennes, la directrice des ressources humaines et le directeur financier ; le dernier, le directeur général de Scapa France, est Français.

Tous ont passé la nuit sur place. Avant d'être relâchés à la mi-journée, pour leur permettre de rejoindre une réunion de négociations entre syndicats et direction.

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