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Dégâts après-tempête :"ne pas toujours se rabattre sur les collectivités"

Avec toujours 200 000 foyers privés d'électricité et 125 000 sans téléphone, la région Midi-Pyrénées paye un lourd tribu avec la tempête. Martin Malvy est le président du Conseil Régional de Midi-Pyrénées. Il était l'invité de France Info, ce matin.

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Radio France

Publié le 01/11/2011 23:00 Mis à jour le 02/05/2014 11:38

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Tous les départements de la région Midi-Pyrénées ont été touchés par la tempête, notamment le Gers et l'Aveyron, où on craint désormais des risques d'inondation.

Le Gers a été placé en vigilance orange par Météo France car "les rivières sont en crue. La crise n'est pas encore finie".

"On a des endroits où il n'y a pas d'eau potable. Si on rajoute le fait de rester 8 à 10 jours sans électricité, ça va être très difficile". Martin Malvy estime aussi que les efforts déployés ne sont pas suffisants. "Je salue l'effort d'EDF mais on a besoin de plus d'équipes. Il faut un mettre un coup de rein!"

Si il estime que l'alerte de Météo France a plutôt bien fonctionné et a pu éviter plus de pertes humaines ou matérielles, il ne goute guère à la vulnérabilité dans sa région. Pour lui, la question à se poser concerne "la présence du service public en région. On ne peut pas toujours se rabattre sur les collectivités locales".

Enfin, sur l'enfouissement des lignes, l'ex secrétaire d'Etat à l'Energie est plutôt sceptique. "L'enfouissement coûte extrèmement cher. Ce serait une charge énorme pour les usagers". Pour lui, la leçon à tirer vient de "la vétusté de certaines lignes. Nous devons engager engager une réflexion sur le réseau lui-même et sur le renforcement de certaines lignes".