Collision entre deux sous-marins nucléaires

Les faits se seraient produits le 3 ou le 4 février alors que les sous-marins étaient en mission séparées. Le sous-marin français “Le Triomphant” et le britannique “HMS-Vanguard” ont été endommagés. Tout en écartant une explosion nucléaire, un responsable britannique indique qu'il y avait un risque de fuite radioactive.

La semaine dernière le ministère de la Défense français expliquait que Le Triomphant avait heurté un "objet immergé" alors qu'il était en plongée, mais qu’il avait pu regagner la base de l'Ile-Longue (Finistère) par ses propres moyens. Cela n’a pas été le cas du sous-marin britannique. Le HMS-Vanguard a dû être remorqué vers Faslane, en Ecosse, pour réparations.

A Londres, le ministère la Défense refuse tout commentaire mais un porte-parole a assuré " que la capacité de dissuasion britannique n'a été affectée à aucun moment et que la sûreté nucléaire n'a pas été mise en péril".

Des enquêtes sont en cours des deux côtés de la Manche mais les journaux britanniques avancent déjà des hypothèses pour expliquer l’incident. Ils indiquent que la collision n’a pu se produire que dans la mesure où les systèmes de sonar sophistiqués des deux sous-marins se seraient mutuellement neutralisés.

Le HMS Vanguard est l'un des quatre sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE) de la Marine britannique.
_ Côté français, on dispose aussi de quatre sous-marins SNLE, dont trois de nouvelle génération. Le “Triomphant” et l'un d'eux. Il a été mis en service en 1997.

Jamila Zeghoudi avec agences