Caterpillar : vers un protocole de fin de conflit
Pendant plus de neuf heures, la direction européenne du groupe américain Caterpillar et les syndicats du site isérois d'Échirolles, près de Grenoble, ont négocié sous le patronage du ministère de l'Economie, à Paris. Reçus par Philippe Gustin, le conseiller en charge des restructurations et des mutations économiques, ils devaient trouver une issue au conflit ouvert par l'annonce d'un plan social comprenant la suppression d'environ 700 emplois.
Selon la CGT de l'entreprise, un protocole de fin de conflit est sorti de la discussion. Il devra être soumis aux salariés sous 48 h par un vote à bulletin secret.
Cet accord prévoit que la direction s'engage à assurer la pérennité du site et à investir dans l'avenir.
Dans le cadre des négociations, la direction du groupe a proposé, sous réserve d'un accord sur le temps de travail et une annualisation de celui-ci, de réduire le nombre de suppressions d'emplois prévues initialement de 733 à 600, ainsi que d'augmenter de 48,5 millions à 50 millions d'euros l'enveloppe du plan de sauvegarde de l'emploi.
Les salariés d'Echirolles ont levé hier le campement de tentes monté jeudi devant l'usine en échange de ces négociations. La justice les avait aussi condamnés à 200 euros chacun par jour d'occupation. Ce “siège” faisait suite à la séquestration de quatre cadres de l'usine.
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