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Calais : deux camions de vivres destinés aux migrants autorisés à décharger

Deux camions chargés de vivres à destination des migrants de Calais ont finalement été autorisés à effectuer la traversée entre Douvres (Grande-Bretagne) et Calais. Ce samedi après-midi, un convoi d’associations anglaises, d’une centaine de véhicules, avait été bloqué par la police aux frontières françaises.
Article rédigé par franceinfo
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  (Le camp de fortune des migrants appelé jungle de Calais © MaxPPP)

250 véhicules affrétés par des associations britanniques sont partis de Londres à destination de Calais ce samedi matin avec, à l'intérieur, des tonnes de vivres pour les migrants.

Après avoir interdit ce convoi, la préfecture du Pas-de-Calais, a finalement donné son aval pour le passage de deux camions chargés de vivres. 

Tous ceux qui n’ont pas été autorisés à passer, entre 200 et 300 personnes, ont fait demi-tour vers Londres et prévoient de manifester devant l’ambassade de France pour dénoncer la situation. 

"Pas les moyens de gérer une telle distribution" 

La préfecture du Pas-de-Calais  juge "qu'elle n'a pas les moyens de gérer une telle distribution" actuellement,  notamment à cause de la "très forte mobilisation des forces de sécurité pour la lutte antiterroriste et la protection autour du match de l'Euro-2016."

Le convoi pro-migrants, d’une centaine de véhicules, censé apporter 38 tonnes de vivres et de l’argent aux migrants de Calais, a été bloqué ce samedi après-midi par les autorités françaises à Douvres en Angleterre.

Une information confirmée à France Info par l’association calaisienne l’Auberge des migrants et la préfecture du Pas-de-Calais. L'opération a été lancée par plusieurs associations britanniques comme People's Assembly ou Stop the War. 

Le convoi est reparti à Londres 

Entre 200 et 300 manifestants ont bloqué l’entrée du port de Douvres, demandant la levée de l’interdiction de la traversée, avant de repartir vers Londres aux alentours de 16h25. 

Une déception pour Maya Konforti, secrétaire de l'Auberge des migrants, l'association calaisienne qui doit recevoir la moitié de ces dons. 

"Ils avaient l’intention de venir montrer leur solidarité aux réfugiés en faisant un rassemblement sur la jungle, ça n’était pas une manifestation ", a-t-elle assuré, démentant également la présence de No borders dans le convoi. Une pétition en ligne a également été lancée pour demander l'autorisation de cette traversée.

Micheline, membre de l'association "Stand up to racism" qui avait organisé le convoi

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