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Blouses d'hôpital impudiques : la ministre de la Santé intervient

Jeudi, la ministre de la Santé Marisol Touraine a répondu personnellement à l'auteure de la pétition contre les blouses d'hôpital qui laissent voir les fesses des patients, lancée le 27 juillet dernier. Elle affirme avoir saisi les "services du ministère" sur cette question.
Article rédigé par Mélody Piu
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

Déjà 7.800 signatures pour la pétition contre la blouse d'hôpital
"impudique". Le 27 juillet dernier, une blogueuse médecin sous le
pseudonyme de "Farfadoc" a lancé sur la toile une
[pétition

](http://www.petitionenligne.fr/petition/pour-des-chemises-d-hopital-respectant-la-pudeur-et-la-dignite-des-patients/2819)pour réclamer des chemises d'hôpital qui respectent la dignité et
la pudeur des personnes. Elle dénonce alors dans son blog
:

"Taille unique, la même pour M. AncienRugbyman,
150 kilos pour 1,90m, ou
pour Mme Souris, 32kilos toute mouillée. Ouverte dans le dos. 4 boutons
pression [...] Dignité? mes fesses!
"

Relayée par
la presse et les médias, la pétition a
eu un tel succès qu'elle a fini par capter l'attention de Marisol
Touraine, l'actuelle
ministre de la Santé. Elle a alors immédiatement répondu par courriel à
"Farfadoc", l'indignée des jaquettes d'hôpital : "*Si cette question est

perçue comme secondaire par
certains, elle ne l'est pas à mes yeux ", et elle ajoute "je peux
vous dire que j'ai saisi les services du
ministère, afin qu'ils me fassent des propositions au retour des congés
d'été.* "

Des alternatives existent

Certains
praticiens avaient déjà dénoncé le problème sur leurs blogs, comme la
kinésithérapeute
"Leya_MK" dans un article où
elle revient sur la dignité bafouée d'une
dame de 85 ans. Néanmoins, le sujet ne fait pas l'unanimité. Par exemple
une infirmière a répondu sur Twitter :

Farfadoc, concède que certes "Il y a
d'autres problèmes,
probablement plus importants à gérer concernant notre système de santé
",
mais des alternatives existent comme au Canada
ou en Grande
Bretagne
qui ont amélioré le désign des chemises.
Reste à savoir si cela ne va pas coûter la peau des fesses aux hôpitaux qui sont déjà en crise. 

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