Cet article date de plus de huit ans.

Attention à l’usage détourné des médicaments contre le mal des transports

A forte dose, les médicaments utilisés pour lutter contre le mal des transports provoquent des délires et des hallucinations. L'ANSM met en garde les pharmaciens contre leurs usages détournés.
Article rédigé par Bruno Rougier
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
  (Une enquête menée en 2014 a ainsi confirmé des abus et un usage détourné principalement chez des adolescents et des jeunes adultes à des fins récréatives © MaxPPP)

Les médicaments utilisés pour lutter contre le mal des transports comme la Nautamine, Mercalm ou Nausicalm sont détournés, notamment par les  adolescents. Lorsqu'ils sont pris en forte quantité, ils provoquent des délires et des hallucinations. 

L'ANSM, l'Agence Nationale de sécurité du Médicament demande donc aux pharmaciens, aux médecins et plus globalement aux personnes qui interviennent auprès des jeunes d'être particulièrement vigilants. Tout est parti de différents centres chargés de la pharmacodépendance qui ont repéré plusieurs cas d'abus avec ces médicaments.

Des abus chez les ados et les jeunes adultes

Une enquête menée en 2014 a ainsi confirmé des abus et un usage détourné principalement chez des adolescents et des jeunes adultes à des fins récréatives mais aussi chez des patients souffrant de troubles psychotiques. 

Lorsqu'ils sont pris en quantité importantes, ces médicaments peuvent provoquer des troubles de la mémoire, des hallucinations mais aussi des troubles cardiaques dont certains ont nécessité une hospitalisation. Face à cette situation, Mercalm et Nausicalm ont été radiés de la liste des médicaments en libre accès dans les pharmacies, comme l'était déjà la Nautamine.

Les médecins appelés à la vigilance

Mais cela n'a pas empêché les abus d'où ce nouvel appel à la vigilance de l'Agence du médicament qui demande aux médecins d'être particulièrement attentifs face à toute demande qui semblerait suspecte de la part d'adolescents ou de jeunes adultes.  

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.