Au sol, sur les murs, une quarantaine de croix gammées découvertes sur ce chantier où l'on termine les travaux de logements sociaux. Quelques jours après les portraits de Simone Veil profanés à Paris, c'est à Blois (Loir-et-Cher) qu'un nouvel acte antisémite provoque l'indignation. "Je n’ai pas souvenir d'un précédent sur Blois depuis dix ans que je suis élu. Les gens qui font ça n'ont pas le sens de ce que représente la croix gammée", estime Yann Bourseguin, adjoint au maire de Blois.Le bailleur a porté plainteLe bailleur chargé du projet immobilier a réagi à son tour : "On condamne fermement ces actes qui sont inadmissibles à notre époque. La société a porté plainte pour marquer le coup". Une enquête a été ouverte pour retrouver les auteurs de ce nouvel acte antisémite.