Discriminations : la ministre en charge de l'Egalité, Aurore Bergé, souhaite organiser "des assises de lutte contre l'antisémitisme"

La ministre déléguée envisage d'inviter à ces assises "l'ensemble des partis représentés à l'Assemblée et au Sénat, toutes les associations de lutte contre la haine, tous les cultes", en réponse à la hausse des actes antisémites.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Aurore Bergé, Manuel Valls et Bérengère Couillard, le 9 janvier 2024, lors de la cérémonie de commémoration de l'attentat au supermarché juif l'Hyper Cacher, à Paris, en janvier 2015. (JULIEN DE ROSA / AFP)

"Le silence est insupportable." La ministre en charge de l'Egalité et de la lutte contre les discriminations, Aurore Bergé, a dit souhaiter organiser "des assises de lutte contre l'antisémitisme", dans un entretien au JDD du dimanche 24 mars. "J'ai entendu cette semaine l'appel du collectif Nous vivrons et de plus de 70 signataires de tous bords politiques : je souhaite organiser des assises de lutte contre l'antisémitisme", souligne la ministre déléguée.

Ainsi, Aurore Bergé répond à une tribune publiée jeudi dans Le Monde, dans laquelle un collectif de personnalités politiques, culturelles et associatives, dont les anciens Premiers ministres Elisabeth Borne, Bernard Cazeneuve et Manuel Valls, appelait les candidats aux européennes à s'engager "sans détour et sans complaisance" contre l'antisémitisme.

"L'antisémitisme n'est pas que l'affaire des juifs"

"J'inviterai à ces assises l'ensemble des partis représentés à l'Assemblée et au Sénat, toutes les associations de lutte contre la haine, tous les cultes", précise Aurore Bergé, sans en détailler le calendrier. "L'antisémitisme n'est pas que l'affaire des juifs. C'est toute la société qui doit se lever avec un message clair : la République pour tous, tout le temps, point barre !", souligne-t-elle dans le Journal du Dimanche.

Les signataires de la tribune dans Le Monde faisaient valoir la hausse sans précédent des actes antisémites recensés en France depuis le 7 octobre, date de l'attaque sanglante du Hamas. Ce nombre a été multiplié par quatre en 2023, selon le Conseil représentatif des institutions juives de France.

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