Antisémitisme : huit mineurs interpellés après les chants antisémites dans le métro parisien

Publié
Durée de la vidéo : 1 min
Depuis le 7 octobre, 1 250 actes antisémites ont été recensés en France. Une vidéo montrant des jeunes en train de se livrer à des chants antisémites dans le métro parisien a notamment beaucoup circulé sur les réseaux sociaux. Huit adolescents ont été interpellés ce lundi 13 novembre.
Antisémitisme : 8 mineurs interpellés après les chants antisémites dans le métro parisien Depuis le 7 octobre, 1 250 actes antisémites ont été recensés en France. Une vidéo montrant des jeunes en train de se livrer à des chants antisémites dans le métro parisien a notamment beaucoup circulé sur les réseaux sociaux. Huit adolescents ont été interpellés ce lundi 13 novembre. (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
franceinfo
Depuis le 7 octobre, 1 250 actes antisémites ont été recensés en France. Une vidéo montrant des jeunes en train de se livrer à des chants antisémites dans le métro parisien a notamment beaucoup circulé sur les réseaux sociaux. Huit adolescents ont été interpellés ce lundi 13 novembre.

La vidéo a fait le tour des réseaux sociaux. Le 31 octobre dernier, une jeune fille se filme sur la ligne 3 du métro parisien alors que d'autres personnes présentes dans la rame ont commencé à chanter des propos antisémites et pro-palestiniens. Au total, huit mineurs âgés de 11 à 17 ans, suspectés d'être les auteurs de ces propos antisémites, ont été placés en garde à vue par la brigade des réseaux ferrés, chargée de l'enquête.  

Les suspects non domiciliés à Paris 

Depuis le 7 octobre dernier, une vague d'actes antisémites traverse la France, selon les représentants du culte juif. "À la suite des drames du 7 octobre, on aurait pu imaginer un élan de solidarité, un élan d'empathie dans notre société, c'est un élan d'antisémitisme que nous avons vécu", regrette Joël Mergui, président du consistoire israélite de Paris. Aucun des suspects n'étant domiciliés à Paris, les parquets de Nanterre (Hauts-de-Seine) et de Bobigny (Seine-Saint-de-Denis) seront compétents pour les suites de l'enquête, initialement ouverte par Paris pour des faits d'injure publique, de provocation à la haine, la violence ou la discrimination raciale et apologie du terrorisme. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.