Agression à l'université : le ministre n'était pas au courant...
Faut-il y voir un lien ? A trois jours du premier tour des élections régionales, le gouvernement veut mettre l’accent sur les problématiques de violences scolaires. Ce matin, le président Nicolas Sarkozy a convoqué le Premier ministre et trois ministres du gouvernement (Luc Chatel, Brice Hortefeux et Michèle Alliot-Marie) pour un bilan d’étape du plan de sanctuarisation des établissements scolaires.
Un peu plus tôt, la presse avait été conviée au ministère de l’Education, rue de Grenelle, pour une déclaration du porte-parole du gouvernement.
_ Mais l'opération de communication s'est révélée périlleuse pour Luc Chatel : interrogé sur une question d'actualité - l'agression à l'université de Paris XIII, une trentaine d'étudiants y ont été rackettés hier par une bande de jeunes (lire notre article, ci-dessous) - le ministre s'est trouvé bien embarrassé. Il n’avait semble-t-il pas eu connaissance de ce nouveau fait-divers.
Embarrassés, les conseillers du ministre ont expliqué à la presse que le porte-parole du gouvernement avait un emploi du temps surchargé qui ne lui permettait pas toujours d'être au fait des questions d’actualité.
Elodie Gueguen
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.