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Affaire Gayet-Hollande : une information judiciaire ouverte

Le parquet de Nanterre a ouvert une enquête préliminaire pour "atteinte à la vie privée" après la plainte déposée par Julie Gayet contre le magazine Closer qui a révélé sa liaison avec François Hollande. Une antenne de la police judiciaire est chargée des investigations. 
Article rédigé par Cyril Destracque
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Jean-Paul Pelissier Reuters)

La première plainte contre X déposée par Julie Gayet, en mars 2013, au moment des premières rumeurs de liaison avec François Hollande avait été classé sans suite. Celle-ci va connaître un autre sort. Après les révélations du journal Le Monde , le parquet de Nanterre a confirmé ce mardi l'ouverture d'une enquête préliminaire pour "atteinte à la vie privée". La décision fait suite à la plainte de l'actrice, déposée après les révélations du magazine Closer sur la liaison de Julie Gayet et François Hollande.  L'enquête a été confiée à la brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP). Et selon le quotidien, Julie Gayet a déjà été entendue par les enquêteurs. 

Closer risque un an de prison et 45 000 euros d'amende 

Selon le procureur de Nanterre, Robert Gelli, cette plainte vise expressément le deuxième numéro du magazine people" dans lequel Julie Gayet apparaît au volant de sa voiture. Rien à voir avec les clichés publiés le 10 janvier dernier pour accréditer l'existence d'une liaison entre François Hollande et la comédienne pour lesquels une autre plainte a été déposée. L'habitacle d'une voiture, c'est un lieu privé selon la jurisprudence de la cour de Cassation. 

Au regard du code pénal, pour ce type de délit, Closer risque une peine d'un an de prison et 45 000 euros d'amende. 

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