Cet article date de plus de douze ans.

Aéroports : les agents de sûreté en grève ont voté la poursuite de leur mouvement

Réunis ce matin en assemblée générale à Roissy, les salariés présents ont donc refusé les dernières propositions du patronat. Un vote à main levée, à l'unanimité moins une voix. Les syndicats espèrent maintenant élargir le mouvement aux autres employés de l'aéroport.
Article rédigé par Sylvie Johnsson
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

Pour tenter de débloquer le conflit, le Syndicat des entreprises de sûreté aérienne et aéroportuaire avait proposé  - sous conditions - de
porter à un mois de salaire le montant de leur prime annuelle.

Pour les agents touchant actuellement une prime d'un demi-mois de salaire, cette offre représenterait un gain d'un autre demi-mois, le salaire mensuel étant situé en moyenne entre 1.100 et 1.600 euros.

Mais les syndicats demandaient une augmentation de salaire mensuel de 200 euros brut.

Danielle Hanryon, la déléguée syndicale CGT a précisé qu'elle allait demander "à tous les salariés de la plate-forme aéroportuaire de rejoindre le mouvement " dès lundi.

La grève continue mais le trafic aérien aussi

Ce samedi matin, la
situation était normale aux terminaux 2E et 2F de l'aéroport de
Roissy-Charles-de-Gaulle.  A Lyon Saint-Exupéry, l'ensemble des 105 vols
au départ de la plate-forme devait être assuré selon la direction de
l'aéroport qui a mobilisé des renforts externes.

 Aucune perturbation signalée à Nice, où le mouvement a été
suspendu, pas plus qu'à Toulon,  Lille, Toulouse-Blagnac,Bordeaux-Mérignac,
Strasbourg et Bâle-Mulhouse.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.