Cet article date de plus de huit ans.

Abattoirs : la commission d'enquête parlementaire envisage des "visites inopinées"

Olivier Falorni, président de la commission d'enquête parlementaire sur les conditions d'abattage des animaux, a déclaré ne pas s'interdire des visites inopinées après la publication de trois vidéos publiées par l'association de défenseurs des animaux L214.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Cette commission doit travailler pendant six mois sur la question et réaliser plusieurs auditions, dont celle du ministre de l'Agriculture © MaxPPP)

Des visites inopinées de députés dans les abattoirs français : Olivier Falorni, président de la commission d'enquête parlementaire sur les conditions d'abattage des animaux ne se l'interdit pas. Sur France Info, il fait part de son "sentiment d'éc œ uremen t" après la diffusion de la vidéo montrant le calvaire subi par les bêtes dans l'abattoir de Mauléon, dans les Pyrénnées-Atlantique. Cette commission doit travailler pendant six mois sur la question et réaliser plusieurs auditions, dont celle du ministre de l'Agriculture.

A LIRE AUSSI ►►►Vidéos chocs dans un abattoir, l'établissement fermé par le maire, le parquet saisi

Visites de vétérinaires et caméras ?

"Il s'agit avant tout de faire des préconisations pour que l'on n'ait plus ces images abominables ", explique-t-il sur France Info. Dénonçant un défaut de contrôles, il est d'ores et déjà en faveur de visites inopinées systématiques des services vétérinaires ou "d'une autorité, peut-être indépendante de l'Etat ". Il évoque également la possibilité de faire entrer des caméras dans les abattoirs pour "vérifier que le travail est bien fait ".

Sortir de l'omerta

"J'entre dans cette commission d'enquête avec beaucoup d'interrogations et d'inquiétudes par rapport à ce que je vois ", confie-t-il. "J'ose espérer que ce n'est pas une industrie généralisée du supplic e". Craignant que les trois vidéos publiées par l'association de défenseurs des animaux L214 ne soient "représentatives d'un certain nombre d'abattoirs en France ", il souligne la nécessité de "sortir de l'omerta ".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.