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11e journée nationale de réflexion sur le don d'organes

A l'occasion de la 11e journée nationale de réflexion sur le don d'organes et de tissus, nos reporters sont allés à la rencontre de personnes qui ont bénéficié ou qui sont en attente de greffes. Les associations insistent sur l'importance d'exprimer à ses proches ses souhaits en la matière. Chaque année en France, 15.000 personnes sont en attente d'une transplantation.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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  (Radio France © FOTOLIA)

_ En 2010, 15.613 malades étaient inscrits sur liste d'attente pour obtenir une greffe, mais seul un tiers a pu en bénéficier.

Alors comment vit-on après une greffe ? Et comment vit-on lorsque l'on est dans l'attente d'une transplantation ?

Michel, 42 ans, a bénéficié d'une greffe de cœur, et Catherine attend depuis 3 ans une greffe de reins. Notre reporter a également rencontré Lidye qui a accepté que son fils, mort dans un accident de moto, donne ses organes. "Comme ça il a sauvé quatre vies", explique-t-elle.

Jacqueline, elle, a reçu une greffe de cœur en 2009. Et depuis, elle participe à des opérations de sensibilisation auprès du grand public et dans les collèges. Elle incite tout un chacun à prendre position sur la question.

En cette 11e journée Nationale de la réflexion sur le don d'organes et de tissus, les associations mettent justement l'accent sur l'importance de faire connaitre ses volontés à ses proches en matière de dons d'organes. Avec ce slogan : "Pour sauver des vies, il faut l'avoir dit..."
_ Faire savoir si l'on est ou non donneur après sa mort : c'est le but de cette application Facebook. C'est aussi le but du
message de la campagne télévisée de l'Agence de la biomédecine relayée sur le web, avec notamment des vidéos comme celle-ci :

Un site VosQuestionsSurlaGreffe.fr permet aussi au public d'échanger avec des patients greffés et des médecins, jusqu'au 29 juin.

Par ailleurs, un plan greffe 2012-2017 devrait être présenté à la fin de l'année. La secrétaire d'Etat à la santé, Nora Berra souhaite notamment voir passer en France le taux d'opposition au prélèvement d'organes après la mort "de 30% à 15%" comme en Espagne et au Portugal.

Clara Beaudoux, avec agences

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