Une trentaine de médicaments sous "surveillance renforcée"
Dans le sillage du scandale du Mediator, l'agence des produits de santé (Afssaps) avait publié en début d'année une première liste "fourre-tout" de 77 médicaments sous surveillance. Liste qualifiée de "confuse" par la revue des praticiens, Prescrire.
Peu lisible, ce listing est actualisé aujourd'hui avec une nouvelle classification, qui met en lumière le placement sous "surveillance renforcée" de 28 produits, toujours prescrits et distribués en France. On y trouve notamment le Champix (pour arrêter de fûmer), l'Efient (prescrit pour des syndrômes coronariens) ou encore l'Orencia (traitement de la polyarthrite rhumatoïde).
_ La liste complète sera publiée dans la journée.
Cinq types de vaccins font également l'objet d'une surveillance renforcée : Prévenar 13 (pneumonies et otites), vaccins contre le virus H1N1 et la grippe saisonnière, vaccins anti-papillomavirus et vaccins contre l'hépatite B.
Neuf médicaments ont été suspendus d'utilisation sur le territoire français voire retirés du marché : Actos, Competact, Noctran, Di-Antalvic, Fonzylane, Equanil, Mépronizine, Noctran, Celance et Lipiocis.
Douze autres font l'objet d'une réévaluation de leur rapport bénéfice/risque. Avec, pour deux d'entre eux, des restrictions d'utilisation : la Minocycline est réservée à l'usage hospitalier, et les sirops antitussifs à base de Pholcodine ne sont plus distribués que sur ordonnance.
Enfin, 12 psychotropes sont soumis à un plan spécifique de surveillance, entraînant pour certains d'entre eux des restrictions d'utilisation ou des modifications de présentation.
Gilles Halais, avec agences
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