Une main artificielle (de mieux en mieux) commandée par la pensée
Les chercheurs travaillent depuis longtemps sur
l'interface entre le cerveau et la machine par l'intermédiaire d'implants de
fines électrodes. Les signaux émis par le cerveau sont alors transcrits en langage
ou code informatique, ce qui permet d'actionner la prothèse artificielle.
La nouveauté des travaux
publiés ce lundi par la revue médicale britannique The Lancet, c'est "l'approche
complètement différente " a expliqué Andrew Schwartz,
professeur de neurobiologie de l'Université dePittsburgh. Il s'agit d'utiliser un modèle d'algorithme informatique qui imite étroitement la façon
dont un
cerveau sain contrôle les mouvements des membres.
Bouger une main artificielle par la pensée
Ainsi une femme tétraplégique de 52 ans, implantée de deux réseaux de microélectrodes
dans le cortex moteur gauche en février dernier, a pu bouger sa main
artificielle, par la pensée, dès le 2ème jour. Et accomplir, après
trois mois d'entraînement, des taches avec un taux de succès atteignant les
91,6%.
Les chercheurs
travaillent maintenant à intégrer des capteurs pour par exemple déceler le froid et le chaud. Ils veulent aussi rendre ce dispositif plus
facile à utiliser avec une connexion sans fil, type wi-fi, pour relier le
cerveau à la prothèse.
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