Cet article date de plus d'onze ans.

SIDACTION 2013

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
  (©)

Ne crions pas
victoire trop vite !

Ne crions pas
victoire trop vite, car nous n'en avons pas fini avec l'épidémie, bien au
contraire. Le temps de la recherche n'est pas le temps des malades. Si nous
avons connu des avancées considérables en matière de recherche, couronnées par
de grands succès, les perspectives s'évaluent en dizaines d'années. Ce délai
reste particulièrement long pour les malades. L'exemple majeur est la recherche
sur le vaccin, où des avancées prometteuses sont obtenues, sans que nous
puissions toutefois envisager une disponibilité avant de très longues années.

Ne crions pas
victoire trop vite car si nous avons obtenu de grands progrès, en termes préventifs
et thérapeutiques, permettant d'améliorer le quotidien des personnes séropositives,
de diminuer la transmission, voire, dans le cas de la transmission de la mère à
l'enfant, de la faire disparaître avec un protocole très simple, les chiffres
parlent d'eux-mêmes : la moitié des 34 millions de
personnes séropositives dans le monde ne connaît pas leur statut et 7 millions
de personnes qui devraient être sous traitement ne le sont pas. Pourtant ces éléments
sont fondamentaux : pour bloquer l'épidémie, il faut pouvoir mettre tout le
monde sous traitement. Mais les discriminations restent fortes à l'égard des
personnes séropositives, particulièrement les populations exclues, ce qui
constitue un obstacle majeur à un contrôle de l'épidémie. Au contraire, dans
certaines régions, comme l'Europe orientale ou l'Asie du Sud-Est, elle explose.

Les avancées
de la recherche ainsi que certains objectifs politiques, déterminés afin de
maintenir l'initiative et l'espoir, ont laissé penser que nous en avions fini.
Au contraire, nous en avons encore pour de longues années au cours desquelles
il ne faudra pas baisser la garde afin de ne pas infléchir les comportements de
prévention, de ne pas diminuer l'effort.

Ce n'est pas
terminé. Pour ne pas perdre ses acquis, la lutte contre le sida a besoin de
financements, a besoin de ressources humaines, a besoin d'initiatives et d'engagement.
Ne crions pas victoire, nous avons encore et toujours besoin de vous.

Edito de François Dupré Directeur général de Sidaction.

Comment faire un don ?

Par téléphone
au 110, la ligne du don
. Ce
numéro est accessible gratuitement à partir de tous les opérateurs téléphoniques.
Destiné à recevoir les promesses de don, le 110 est ouvert du 11 mars au 18
avril 2013.En
ligne sur www.sidaction.org.
Le
don en ligne (paiement sécurisé) est plus rapide et plus économique.Par
SMS au 33 000.
En
envoyant le mot "DON" (coût habituel d'envoi d'un SMS, promesse validée en deux
SMS) du 1er avril
au 12 avril 2013.Par
courrier, à

Sidaction : 228, rue du Faubourg Saint-Martin, 75010 Paris.En
participant à l'une des 300 animations régionales
organisées partout en France.
Pour en trouver une près de chez vous, rendez-vous sur sidaction.orgEn
faisant un achat solidaire sur la boutique en
ligne.
Votre
don va permettre à Sidaction de poursuivre son
soutien aux programmes de
recherche, de soins, d'aide aux malades et de prévention.

Quelques
exemples :


30 : vous permettez à un malade de bénéficier des visites à domicile hebdomadaires d'une infirmière pendant un mois.40 : vous offrez à une mère séropositive
en Afrique du lait maternisé durant 2 mois pour lui éviter de transmettre le virus à son bébé.50 : vous permettez de sensibiliser 100 jeunes ou adultes aux risques de
transmission du sida.80 : vous offrez à un jeune
chercheur doctorant les moyens de faire progresser
une piste d'espoir durant toute une journée.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.