Navigateur solitaire... sous dialyse
Quand il a appris qu'il devait être dialysé, Jean-Louis Clémendot a pensé qu'il ne remettrait plus les pieds sur l'Harmattan, un vieux bateau de 15 mètres qu'il avait remis en état pendant 9 ans.
_ Et pourtant... Après avoir suivi une préparation médicale méticuleuse, il a pu repartir et redécouvrir les joies de la navigation.
Plutôt que d'être sous hémodyalise, une méthode d'épuration du sang avec l'aide d'une machine, Jean-Louis Clémendot a choisi la dialyse péritonéale. Son sang est épuré au travers d'une membrane naturelle : le péritoine qui assure les échanges entre le sang et le liquide de dialyse, introduit dans l'abdomen par un cathéter.
Jean-Louis Clémendot est un bel exemple de la liberté donnée par la dialyse péritonéale alors qu'une hémodialyse oblige un passage à l'hôpital tous les deux jours.
_ Il y a 35.000 dialysés en France, et 700.000 dans le monde.
Bruno Rougier
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