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Médicaments : la guerre de la vente libre

Une campagne d'information intitulée "Non Mr L., se soigner en France ne sera jamais un luxe" est lancée par des syndicats de pharmaciens et des groupements de pharmacies en réaction au souhait de Michel-Edouard Leclerc de vendre des médicaments en supermarchés.
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Elle s'ajoute à celle de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) annoncée pour le mois de mai et à celle du groupement Forum Santé "N'avalons pas n'importe quoi !", illustrée de visuels de produits ressemblant à des détergents.

Une demande de retrait de la publicité Leclerc sera examinée aujourd'hui par le Tribunal de Grande Instance de Colmar (Haut-Rhin), siège du groupe pharmaceutique Univers Pharmacie qui a obtenu vendredi dernier une assignation en référé sur ce thème.

"Il fallait démasquer l'imposteur non autorisé à parler de pouvoir d'achat et encore moins de médicaments", a estimé Lucien Bennatan du groupe PHR. Gilles Bonnefond de l'USPO a souligné "la volonté des pharmaciens d'organiser un parcours de soin et pas un parcours de consommation" et rappelé que le prix des médicaments sans prescription et non remboursés a augmenté de "seulement 1% en 4 ans".

Michel-Edouard Leclerc, qui a de son côté lancé une campagne publicitaire pour réclamer la vente dans ses supermarchés de médicaments non remboursables, a récemment affirmé que les médicaments à prescription facultative seraient vendus 25% moins chers dans ses parapharmacies par rapport à la moyenne, si le gouvernement ouvrait ce marché à la distribution.

Caroline Caldier avec agences

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