Les cabines de bronzage sous surveillance
Sur les 1.066 établissements contrôlés en 2008, 271 prestataires de cabines de bronzage UV ont fait l'objet d'un rappel à
l'ordre, mais aucun n'a vu son activité suspendue, selon un bilan publié dans le
dernier numéro de la revue "Concurrence et consommation" de la DGCCRF.
La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la
répression des fraudes a relevé, en fonction de l'importance du manquement
constaté, "76 notifications d'informations réglementaires, 97 rappels de
réglementation, 47 procès-verbaux et 60 mesures administratives".
La législation prévoit notamment un contrôle technique des appareils de
bronzage tous les deux ans. "Les manquements sur ce point sont en général liés
aux délais d'intervention très longs des organismes agréés", relève "Concurrence
et consommation".
_ L'interdiction de toute allégation tendant à accréditer un quelconque
bénéfice pour la santé des séances UV "semble relativement bien respectée malgré
quelques exceptions marquantes". La revue cite ainsi une publicité d'un institut
de beauté en Midi-Pyrénées affirmant "Si vous avez de l'acné, du psoriasis, l'UV
radiation peut avoir un effet positif".
Par ailleurs, nombre de professionnels vendent des accélérateurs de
bronzage, constate la revue, "tout en déclarant avertir leur clientèle sur le
fait que ces produits ne doivent pas être utilisés pendant la séance".
_ Enfin les enquêteurs ont relevé l'utilisation de nouveaux appareils
"dépassant parfois le cadre strict de l'acte esthétique" : appareils à
infrarouge contre la cellulite, appareils à lumière pulsée pour épilation
durable pouvant effectuer aussi des opérations de dépigmentation.
Conclusion de la DGCCRF : "une surveillance attentive du secteur sera maintenue".
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