L'Anses traque le bisphénol A dans les fontaines à eau et les tickets de caisse
Selon cette dernière étude, l'Anses souligne que la population est principalement exposée au BPA par le biais de son alimentation (80% de la contamination) avec surtout les boîtes de conserve qui contiennent souvent un vernis intérieur au BPA.
L'Anses attire aussi l'attention sur les bonbonnes en plastique de type "polycarbonate " des fontaines à eau comme on en trouve dans les entreprises. Celles-ci constituent "une source conséquente d'exposition au bisphénol A ".
Enfin, les tickets de caisse sont aussi pointés du doigt. Les personnes qui manient du papier thermique comportant du BPA sont exposées, surtout si elles sont enceintes soulige l'Anses.
"L'Agence n'encourage pas à utiliser d'autres bisphénols comme solution de substitution au bisphénol A" (Anses)
Si l'Anses confirme encore une fois les effets perturbateurs du BPA sur le système endocrinien, elle ne fournit toujours pas plus de pistes de rechange aux industriels : "En l'absence de données scientifiques complémentaires, l'Agence n'encourage pas à utiliser d'autres bisphénols comme solution de substitution au bisphénol A ", indique-t-elle.
Les industriels regrettent une loi trop rapide : "On nous a changés les règles du jeu, sans nous donner les nouvelles règles ", déplore Olivier Draulette, délégué général du syndicat des boites métalliques au micro de la spécialiste environnement de France Info, Anne-Laure Barral.
En effet a la suite du premier avis de l'Anses, la France avait décidé de bannir le BPA des contenants alimentaires, à commencer par ceux utilisés pour les nourrissons en 2013, puis ceux destinés à l'ensemble de la population en 2015.
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