Journée mondiale contre le paludisme
La paludisme, qui se transmet à l'homme par la piqûre d'un moustique porteur du parasite Plasmodium, touche environ 225 millions de personnes chaque année à travers le monde, dont environ 800.000 qui en meurent.
Les pays africains concentrent à eux seuls 90% des cas. La maladie, qui se manifeste par une forte fièvre, des nausées, parfois un coma et des troubles métaboliques pouvant entraîner la mort, touche notamment les enfants, plus vulnérables.
Si aucun vaccin n'existe encore à l'heure actuelle, de nombreux décès pourraient être évités grâce notamment à une meilleure prévention. Parmi les moyens de lutter contre le fléau, il existe notamment des moustiquaires spéciales. Imprégnées d'insecticide, elles constituent un rempart efficace contre le moustique qui pique à la tombée de la nuit. A moins de cinq dollars l'unité, elles auraient déjà permis de sauver 900.000 vies en dix ans dans les pays où elles ont pu être distribuées.
L'aide internationale porte également sur les traitements antipaludéens, efficaces eux aussi à titre préventifs. Mais la recherche a également permis de développer des remèdes quand la maladie est déjà acquise.
Cette quatrième journée mondiale de lutte contre le paludisme est l'occasion de saluer les progrès qui ont été faits ces dernières années mais aussi de souligner que l'effort doit se poursuivre. Objectif fixé par les Nations Unies : "zéro décès dû au paludisme" d'ici 2015. On en est encore loin.
Cécile Mimaut, avec agences
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