Megaupload : Anonymous débranche le ministère de la Défense
Capture d'écran à l'appui, des membres du mouvement Anonymous revendiquent la mise hors service du site du ministère français de la Défense. Il auraient mené cette attaque au milieu de la nuit, peu avant 2 heures du matin.
L'adresse defense.gouv.fr n'a pas répondu aux demandes de connexion pendant toute la matinée. Le site de la présidence de la République (elysee.fr) et celui du ministère de la Justice ont aussi été visés ces derniers jours.
Côté privé, Vivendi, qui contrôle l'éditeur Universal music, a vu son site attaqué hier. "Nous avons décidé de fermer le site et nous travaillons actuellement à le rétablir et à le protéger", confirme le groupe ce matin.
Ces sites viennent s'ajouter à la longue liste de serveurs victimes de l'"OpMegaupload", le nom de code que les cyber-militants donnent à leur campagne de représailles après la fermeture du principal site de "téléchargement direct". Il générait 4% du trafic sur internet, en hébergeant des fichiers en grande partie illégaux.
Deux arrestations en Europe
Deux hommes recherchés par le FBI pour violation de droits d'auteur et blanchiment d'argent ont été arrêtés hier, dans le cadre de l'enquête sur le site Megaupload.com.
Les autorités américaines avaient émis des mandats d'arrêt internationaux à l'encontre de Sven Echternach, un Allemand de 39 ans, et Andrus Nomm, un Estonien de 32 ans. Les deux hommes ont été arrêtés en Europe, a indiqué une procureure néo-zélandaise. Elle s'exprimait lors d'une audience sur une demande de mise en liberté sous caution présentée par Kim Dotcom, le fondateur de Megaupload.
Cet Allemand de 37 ans qui résidait en Nouvelle-Zélande a été arrêté vendredi avec trois autres responsables du site. Ils sont accusés d'avoir entraîné plus de 500 millions de dollars de perte pour les ayant-droits et généré 175 millions de dollars de profit, via les abonnements et la publicité.
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