Les "Implant parties" : vivre avec une puce électronique sous la peau
Ils portent des chemises et des tailleurs mais sont en route vers le futur. Ces ingénieurs ou commerciaux sont réunis dans une grande salle chic du centre-ville de Stockholm. Ce soir-là, ils sont des dizaines à attendre leur tour devant le fameux stand. Celui où ils recevront leur puce électronique.
La décision n'a pas forcément été mûrement réfléchie mais une piqûre plus tard, les voilà équipés. Sous la peau, sur le dos de la main, ils ont désormais une puce qui leur permettra d'entrer à la salle de sport, d'ouvrir leur portillon ou leur parking, de remplacer les cartes de visite. Les implants sont des puces RFID, comme celles des passeports, des cartes de crédit ou celles implantées sous la peau de nos animaux de compagnie.
Tout est stérilisé et c'est Shy, un gros costaud aux bras tatoués, qui se charge de l'implant. Il en fait cinq ou dix par jour en temps normal mais lors de ces soirées, ça peut aller jusqu'à 100. Pour les volontaires, les arguments sont simples : ça vous simplifie la vie et il n'y a pas de système de traçage, contrairement aux smartphones.
L'opération coûte 200 euros, quand même. Mais les soirées de ce genre se multiplient : Stockholm, Copenhague, Londres, Miami ou Mexico. Et bientôt Paris, 13 juin, au Festival Futur en Seine.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.