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Le PS interpelle Twitter après un "déferlement de propos homophobes"

Le PS a fait part ce dimanche de son indignation après une série de tweets homophobes samedi. Sous le hashtag #SiMonfilsestGay, plusieurs internautes ont écrit une série de messages homophobes. Une situation préoccupante selon des responsables socialistes qui demandent au réseau social de faire respecter la loi.
Article rédigé par Baptiste Schweitzer
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Franceinfo (Franceinfo)

Les responsables nationaux du
PS aux médias et aux questions de société, Philippe Buisson et Marc Coatanéa
ont interpelle Twitter après une série de tweets homophobes publiés samedi sur
le réseau social. Des messages accompagnés du hashtag, #SiMonFilsEstGay. Tout au long de l'après-midi, une vague de messages
violement homophobes se sont succédé, accompagnés d'un nombre tout aussi
importants de tweets dénonçant cette homophobie.

Dans un communiqué, le PS a dénoncé une "situation préoccupante : il y a quelques semaines déjà, une grande
émotion avait été suscitée par un flot de propos antisémites tenus autour du
hashtag unbonjuif. Ces propos ne sont pas seulement choquants et odieux, ils
sont interdits par la loi".

Les deux responsables
socialistes demandent donc à Twitter "de faire respecter la loi française
sur son site. Les discriminations, le racisme, l'antisémitisme, l'homophobie et
les appels à la haine sont illégaux et punis par la loi: leur expression sur internet
ne fait pas exception à cette règle".

Déjà des dérapages antisémites

Par ailleurs, le maire
socialiste de Paris, Bertrand Delanoë a également "condamné avec la plus
grande fermeté ces propos. La liberté d'expression et les réseaux sociaux ne
doivent pas être pris en otage par quelques internautes qui ne cherchent qu'à
inciter à la haine et au rejet de l'autre."

Les responsables
socialistes le rappelaient. Il y a quelques semaines, le hashtag #unbonjuif
avait entraîné un déferlement de tweets antisémites. Une enquête a été ouverte
après une plainte pour provocation à la haine raciale déposée par le Bureau
national de vigilance contre l'antisémitisme.

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