Le partage sur les réseaux sociaux : la CNIL met en garde la jeunesse
La CNIL a décidé de transmettre son message en utilisant le vecteur incriminé : la vidéo. On clique donc sur celle-ci, en ligne sur Youtube, et on se retrouve dans la peau d'un fêtard. Celui-ci est invité par un autre participant à la soirée à filmer une scène. La vidéo s'arrête. Un choix s'offre à nous : "partager", "ou pas". Si on clique sur "partager", une autre vidéo se lance. Et le même trublion muni de son smartphone filme une nouvelle scène de la soirée. Ainsi de suite. Jusqu'à la vidéo finale, où l'on découvre que tous ces bouts de films en apparence anodins ont été postés sur Youtube et que chacun a des conséquences inattendues. Du garçon soupçonné de tromper sa copine en passant par le professeur qui aurait abusé d'une élève... mal interprétées ces images peuvent engendrer des drames.
Difficile de dire si cette campagne intitulée "Share the party" atteindra son but. La première vidéo risque de dissuader l'internaute, jeune ou pas (car les parents auraient tout à apprendre de la mémoire du net en ce qui concerne les bêtises de leurs ados) d'aller plus loin. D'ailleurs les premières réactions sur Youtube où la campagne est en ligne tournent davantage autour de la bande originale du clip que sur le fond du propos.
Un seul internaute apporte une critique constructive mais peu amène sur cette campagne : "Le slogan "réfléchissez avant de cliquer" partait bien . Le spot vidéo : ultra débile . En gros , il vaut mieux couvrir un trou du cul qui trompe sa copine en ne partageant pas la scène . Ou laisser un paumé danser devant tout le monde dans l'ignorance de son propre ridicule . C'est finalement un appel a l'individualisme , renfermant un peu plus les gens dans leur comportement. Le truc c'est pas "partager / ou pas" , c'est PARLEZ vous les uns les autres , a défaut de vous aimer" ...
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