Ce séminaire de Montpellier 1, organisé enpartenariat avec les spécialistes allemands de lutte contre le cybercrime, laBundeskiminalamt (BKA), a été validé par Europol et la Commission européenne. Elledoit permettre aux polices de toute l'Europe de coller au plus près descompétences des cybercriminels pour mieux les traquer.Outre la pornographie pédophileet les attaques de grande ampleur contre les systèmes d'information nationaux,le danger est du côté du simple citoyen ", expliqueHeiko Held, responsable de la traque des cybercriminels de la police allemande. Chaque seconde, 18 internautes en ligne à travers le monde sont victimesde cybercriminels, soit plus d'un demi-million de personnes chaque jour. En France,la cybercriminalité a explosé en 2011 : +45 % en un an, représentantune perte de 2,5 milliards d'euros.Mots de passe trop peu sophistiquésLa meilleure protection contre uneattaque délictueuse reste le mot de passe : mais selon une étude menée parSymantec France, 40 % des internautes utilisent des mots de passe trop peusophistiqués, et ne les changent pas suffisamment régulièrement. Ainsi, denombreuses victimes d'attaques deviennent des cybercriminels sans le savoir :leur ordinateur est "hacké", puis mis en réseau pourorchestrer une attaque contre d'autres réseaux.Et après internet, lescybercriminels ciblent désormais les plateformes mobiles qui sont en pleinessor, ainsi que les réseaux sociaux sur lesquels les usagers sont moinsconscients de leurs failles.L'université de Montpellier 1 a créé l'an dernier, en collaborationavec l'Ecole nationale de la magistrature, le premier diplôme universitaire decybercriminologie.