Intelligence artificielle : Facebook s’installe à Paris
Après New-York et la Californie, Facebook choisit Paris ! Le réseau social au 1,4 milliard d’utilisateurs, annonce ce mardi installer son troisième bureau de recherche sur l’intelligence artificielle dans la capitale française. Ce sera son seul laboratoire en dehors du sol américain et, pour l’instant, son équipe n'est composée que de français : une demi-douzaine de chercheurs, issus de laboratoires publics et privés.
Pourquoi Facebook s’intéresse à l’intelligence artificielle ?
Depuis plusieurs années, le réseau social développe dans ses laboratoires FAIR – Facebook Artificial Intelligence Research- des applications capables d’interpréter les contenus. Autrement dit, reconnaître des lieux sur une photo, identifier des personnes présentes dans une vidéo ou à terme comprendre les conversations des hommes quelques soient leur langue. Facebook souhaite ainsi trier les informations et les fournir aux internautes en fonction de leurs centres d’intérêt. "Ca nous permettra aussi d’éliminer des spams et, à terme, des vidéos violentes" estime Yann LeCun, spécialiste français de l'intelligence artificielle, déjà recruté par Facebook.
Pourquoi s’installer à Paris ?
La capitale française sera la seule ville hors Etats-Unis à accueillir un centre de recherche Facebook. Il doit ouvrir prochainement, même si la date reste inconnue. Pour Mike Schroepfer, le directeur technique du réseau social, interrogé par l’Agence France Presse, Paris a été retenu "pour sa concentration de talents dans le domaine de la recherche en informatique et en intelligence". Les laboratoires FAIR comptent déjà plusieurs scientifiques français réputés. Ils pourront maintenant s’appuyer sur un solide réseau d’universités, telles que l’Ecole Normale Supérieure ou l’Institut national de recherche en informatique et en automatique (Inria).
Le laboratoire parisien devrait embaucher une douzaine de personnes d’ici la fin de l'année.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.