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Facebook passe au crible les conversations privées

Pour traquer d'éventuels malfaiteurs ou repérer des comportements suspects, le réseau social dirigé par Mark Zuckerberg utilise un système de surveillance des discussions privées. Une affaire qui relance le débat sur la confidentialité des données détenues par Facebook.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Franceinfo (Franceinfo)

Un
journaliste de Reuters vient de recueillir le témoignage d'un responsable de la
sécurité sur Facebook : l'homme raconte comment le comportement d'un
trentenaire, entré en contact avec une adolescente de treize ans qu'il n'avait
jamais rencontré, a alerté le logiciel de surveillance du réseau social. Le
suspect venait de donner rendez-vous à la jeune fille le lendemain après ses
cours, moment où il a été interpellé par des policiers avertis par l'équipe de
Facebook, et qui avait pris possession de l'ordinateur de l'adolescente.

Un
tel système de surveillance est basé sur un logiciel chargé de croiser les
données analysées dans les conversations : entre les profils de personnes qui
viennent de se rencontrer sur le réseau, qui n'ont aucun ami en commun et une
différence d'âge trop marquée. Le robot scanne ensuite les discussions pour y
déceler des propos incorrects ou des phrases déjà repérées sur les profils
archivés de prédateurs sexuels. Enfin, si la situation l'exige, le robot laisse
la place à un employé de surveillance, qui donnera ou non l'alerte.

Selon
l'agence de presse, Facebook est loin d'être la seule entreprise à avoir recours
à ce type de surveillance pour traquer les comportements douteux.

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