Unjournaliste de Reuters vient de recueillir le témoignage d'un responsable de lasécurité sur Facebook : l'homme raconte comment le comportement d'untrentenaire, entré en contact avec une adolescente de treize ans qu'il n'avaitjamais rencontré, a alerté le logiciel de surveillance du réseau social. Lesuspect venait de donner rendez-vous à la jeune fille le lendemain après sescours, moment où il a été interpellé par des policiers avertis par l'équipe deFacebook, et qui avait pris possession de l'ordinateur de l'adolescente.Untel système de surveillance est basé sur un logiciel chargé de croiser lesdonnées analysées dans les conversations : entre les profils de personnes quiviennent de se rencontrer sur le réseau, qui n'ont aucun ami en commun et unedifférence d'âge trop marquée. Le robot scanne ensuite les discussions pour ydéceler des propos incorrects ou des phrases déjà repérées sur les profilsarchivés de prédateurs sexuels. Enfin, si la situation l'exige, le robot laissela place à un employé de surveillance, qui donnera ou non l'alerte.Selonl'agence de presse, Facebook est loin d'être la seule entreprise à avoir recoursà ce type de surveillance pour traquer les comportements douteux.