Il a vu les forêts dévastées par les incendies comme personne, et mesurer l'ampleur des dégâts depuis l'espace. En tant que témoin spécial de ces catastrophes climatiques, Thomas Pesquet fait part de ses inquiétudes.
Voir la Terre depuis l'espace a radicalement changé la vision du monde du commandant de la station spatiale internationale. "On a cette oasis incroyable protégée par notre atmosphère. De voir ça même une fois [depuis l'espace], ça nous marque à vie", indique Thomas Pesquet. Le spationaute français est le témoin privilégié des catastrophes qui menacent l'environnement. Tempêtes, incendies : il n'a pas cessé de partager ces visions sur les réseaux sociaux. Des séries de clichés exceptionnels qui sensibilisent sur la fragilité de notre planète.
Mesurer l'ampleur de la destruction
Aujourd'hui, avec le recul, Thomas Pesquet perçoit l'ampleur des dégâts. "Pendant les incendies ravageurs de cette année, on voyait des colonnes de fumée pendant des jours depuis l'espace. Lors des tempêtes tropicales, de plus en plus fréquentes et dévastatrices, on peut quasiment regarder directement dans l'œil du cyclone, c'est impressionnant", estime le Français. À Glasgow, les pays du monde entier cherchent à s'entendre pour protéger notre planète. Thomas Pesquet, ambassadeur de l'ONU pour l'agriculture et l'environnement, a un message à leur adresse : "La priorité est de sortir du tout-carbone. Il faut rendre des mesures et les respecter." L'astronaute doit revenir sur Terre le 7 novembre, à quelques jours de la fin de la COP26.
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