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L'astronaute française Sophie Adenot a "hâte" de débuter l'entraînement

La Française de 40 ans retenue dans la nouvelle promotion d'astronautes européens affirme être "dans un état d'esprit d'enthousiasme incroyable" et ne pas redouter "grand chose pour l'instant".
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
L'astronaute Sophie Adenot le 5 décembre 2022 à la base aérienne 120 de Cazaux (Gironde). (PHILIPPE LOPEZ / AFP)

La Française Sophie Adenot, retenue dans la nouvelle promotion d'astronautes européens en novembre, a confié, vendredi 10 mars, avoir "hâte" de commencer son entraînement. Cette astronaute de 40 ans va s'entraîner à partir du 1er avril à l'European Astronaut Center (EAC) de Cologne, en Allemagne, pour un cursus "de 12 à 14 mois", "l'entraînement de base". Au terme de cette première formation, un des cinq astronautes de la promotion sera sélectionné et entamera un "entraînement spécifique à la mission qui dure en général deux ans avant de pouvoir décoller".

C'est une "formation pluridisciplinaire et assez généraliste sur toutes les thématiques qu'on va devoir aborder en tant qu'astronaute : apprentissage de la médecine, médecine d'urgence car il faut pouvoir prodiguer les premiers soins en cas de besoin, comprendre les systèmes spatiaux sur lesquels on va devoir opérer, un peu d'entraînement en piscine, aux procédures de secours, etc.", a-t-elle détaillé, à la Cité de l'Espace de Toulouse.

"De l'énergie à revendre"

"J'ai tellement hâte de l'ensemble de ces expériences de l'aventure spatiale, que ce soit le travail avec les équipes d'experts, d'astronautes, l'entraînement, les simulateurs, les voyages à Houston, au Canada, au Japon pour découvrir les différents modules sur lesquels on va devoir opérer...", a-t-elle affirmé. "Ce que je redoute ? Pas grand chose pour l'instant", a-t-elle confié, expliquant se réjouir de se retrouver sur les bancs de l'école.

"Je suis dans un état d'esprit d'enthousiasme incroyable, j'ai de l'énergie à revendre", a-t-elle ajouté, au terme d'une visite de deux jours, menée avec le Français Arnaud Prost, sélectionné comme astronaute de réserve, à Toulouse, notamment au Centre national d'études spatiales (Cnes), à l'ISAE-Supaéro (l'école d'ingénieurs aéronautiques qu'ils ont tous les deux fréquentée), ainsi que chez Airbus.

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